Trade Republic passe à l’étape suivante de sa croissance.

Le fondateur Christian Hecker parle en exclusivité dans le podcast d’OMR des projets du néobroker berlinois.
Aux débuts de Trade Republic, il a fallu des mois pour trouver le premier investisseur. Aujourd’hui, le néobroker compte parmi les start-ups les plus précieuses d’Europe. Des investisseurs légendaires comme Sequoia ou Peter Thiel ont investi. Rien que l’année dernière, Trade Republic a triplé le nombre de ses collaborateurs. Dans le podcast d’OMR, le fondateur Christian Hecker raconte comment il a vécu les derniers mois et ce qui le préoccupe en tant que CEO.
Dans le cas de Trade Republic, il suffit de regarder le nombre de collaborateurs pour comprendre à quel point une entreprise se transforme lorsque les plus grands investisseurs du monde font leur entrée : il y a à peine un an, 200 personnes travaillaient pour le néobroker berlinois, elles sont aujourd’hui plus de 600. Un nouveau siège social est en cours de construction à Berlin, dans lequel les équipes devraient bientôt travailler. Et le fondateur de l’entreprise, Christian Hecker, fait parfois visiter personnellement la ville à des cadres supérieurs le week-end pour les débaucher de marques mondiales américaines comme Netflix ou Uber.
Après un financement de 740 millions d’euros, Trade Republic veut passer à l’étape suivante de sa croissance.
La vie de Christian Hecker s’est encore accélérée depuis que Trade Republic a pu récolter l’équivalent de 740 millions d’euros lors d’un tour de financement l’année dernière. A l’époque, des investisseurs comme Peter Thiel, Sequoia ou TCV ont investi et valorisé l’entreprise à plus de quatre milliards d’euros. « Ce sont les meilleurs investisseurs, ils vous obligent aussi à sortir de votre zone de confort », raconte le fondateur de Trade Republic dans le podcast d’OMR.
Au début, personne ne voulait donner d’argent à Trade Republic.
Depuis, plus d’un million de clients utilisent l’application de l’entreprise pour négocier des actions et des ETF. Trade Republic est aujourd’hui également active dans des pays comme l’Espagne, l’Italie et la France, car Christian Hecker et ses deux cofondateurs Marco Cancellieri et Thomas Pischke ont un grand objectif : ils veulent construire le plus grand néo-courtier d’Europe.
Pourtant, après la fondation en 2015, les choses semblaient tout à fait différentes. À l’époque, raconte Christian Hecker dans un entretien avec Philipp Westermeyer, ils ont vécu pendant deux ans dans des appartements Airbnb. En tant que fondateurs d’une start-up, ils ne pouvaient pas obtenir de logement à Berlin sans revenus. Au début, personne ne voulait investir dans Trade Republic, explique Hecker. Puis la start-up a réussi à convaincre d’abord la société Sino AG de Düsseldorf, puis des investisseurs comme Project A et Creandum. « Et tout d’un coup, on se retrouve à Los Angeles, assis à la table de Peter Thiel », raconte Christian Hecker.
Trade Republic recrute son personnel de direction chez Netflix et autres.
Entre-temps, l’entreprise doit faire face à de tout autres défis. Car l’investissement important suscite naturellement des attentes. D’autre part, il s’agit maintenant de gérer la croissance rapide. Le problème est le suivant : En Allemagne et en Europe, les experts que Trade Republic veut recruter comme collaborateurs sont rares, selon Christian Hecker. « Nous dépendons de personnes internationales », explique le fondateur de Trade Republic. La start-up berlinoise recrute désormais son personnel de direction auprès d’autres entreprises numériques connues comme Netflix, Uber, Klarna ou Revolut.

Mais heureusement, il n’est pas encore possible de payer des salaires comme dans la Silicon Valley. « Les gens pensent que Berlin est aussi chère que Los Angeles », explique ce natif de Münster. Mais lorsqu’ils se rendent compte du prix des appartements dans des quartiers comme Grunewald ou Prenzlauer Berg, ils adaptent aussi leurs prétentions salariales : « Ils remarquent alors qu’on peut se contenter de moins ici ».
La grande vision de l’entreprise est de toute façon bien plus importante. Elle doit faire comprendre aux futurs collaborateurs le potentiel de la start-up berlinoise. Car Trade Republic veut lutter contre un problème qui, selon Christian Hecker, est le deuxième sujet d’avenir le plus important après le changement climatique : le déficit des retraites. « Si tu as 18 ans aujourd’hui à Berlin, tu cotises 45 ans à la caisse de retraite, mais ta pension ne suffira pas à la fin pour payer ton loyer à Prenzlauer Berg », explique Christian Hecker dans le podcast d’OMR : « Je pense que cela montre très clairement que presque chaque Allemand vivra dans la pauvreté à la retraite s’il ne prend pas de dispositions privées dès maintenant ». Comme le problème concerne pratiquement chaque jeune, pratiquement chaque citoyen est un client potentiel, a-t-il ajouté. « La chance que nous avons est gigantesque ».
C’est aussi pour cette raison que Trade Republic est en train de construire un nouveau siège social à Berlin. Il doit être le symbole d’une planification à long terme – tout en reflétant bien sûr la culture de la jeune entreprise. Dans le podcast d’OMR, Christian Hecker révèle qu’en tant que CEO, il s’occupe même de choisir les plateaux de table et les machines à café qui seront achetés. « Quand on veut construire une marque, il est important de créer une expérience », explique Christian Hecker : « Nous nous soucions donc déjà beaucoup que la marque Trade Republic se retrouve dans le bureau ».
Dans le podcast d’OMR, Christian Hecker révèle également quelles sont les différences avec son concurrent américain Robinhood, pourquoi il préfère une croissance organique plutôt qu’une acquisition de masse et combien d’argent les clients du néobroker investissent ainsi en général.
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